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Un vaisseau de plus de 100 canons au service du roi et de la République.
En 1763, après la guerre de Sept Ans, la marine française connut une croissance spectaculaire, favorisée par l’intérêt qu’elle suscitait au sein de toutes les couches de la population. De nombreux navires furent alors construits et baptisés du nom de leurs commanditaires,
comme États de Bourgogne, Ville de Paris, Artois, Flandres, Languedoc et bien d’autres. L’un d’eux était La Bretagne, un vaisseau de ligne de premier rang, achevé à Brest en 1765 selon les plans d’Antoine Groignard, ingénieur et inspecteur général de la marine, et lancé en 1766.
Pourvu de trois ponts et de 100 canons répartis en 30 pièces de 36 livres sur le premier pont, 32 pièces de 24 livres sur le second, 32 pièces de 12 livres sur le troisième et
6 canons de 6 livres sur les gaillards, le navire présentait les caractéristiques suivantes : 59,88 mètres de longueur, 15 mètres au maître-bau, 1 150 hommes d’équipage.
Le nombre de canons fut augmenté de 10 pièces en 1777.
La Bretagne connut un baptême du feu brillant à la première bataille d’Ouessant en 1778, en tant que navire amiral du comte d’Orvilliers. Elle y affronta le HMS Victory qui participait, comme elle, à son premier engagement naval.
Plus tard, en 1792, elle fut rebaptisée Révolutionnaire.
Dernière édition par jackdu56 le Jeu 14 Sep 2017 - 12:35, édité 2 fois