Messerschmitt Bf.109 G14. Revell 1/32. Ende.

 à tous,
La peinture du camo est terminée , ainsi que certains marquages.
Il me reste encore quelques bricoles à peindre.



















Sergio

Bonsoir Sergio,

Je trouve vraiment extraordinaire ta façon de traiter les peintures de cet avion avec ce camouflage : Bravo !!!

Je t'avoue que j'en serais incapable, pour le moment du moins. Mais il faut apprendre.

Je continue à suivre ton montage avec plaisir, mais discrètement.

Bonne continuation.

Bonne soirée.

Bonsoir .
Travail soigné rien à dire.
Amicalement.
Dan.

Bonne journée JJ

Je ne dis rien ... je suis juste là en toile de fond ... j'observe l'artiste ... comme d'habe presque envieux de ne pas avoir cette maitrise ...

Bonjour Sergio ... bonne continuation

Je suis admiratif, pourrais tu un jour (pas trop lointain tout de même) nous expliquer les différentes phases de la mise en peinture et la réalisation des reliefs. Je ne dois pas être le seul à m' interroger sur le sujet.

Je suppose que pour tous avions, il y a une première couche de peinture aluminium- brun ou argent noir pour simuler le métal pour que la peinture puisse se glisser dans les joints des plaques recouvrant l'avion.
Puis vient le traitement camouflage. Pour le Messerschmitt, celui-ci ayant été présent sur tous les théâtres d'opérations de la 2 e guerre mondiale en toutes saisons , il offre une variété de camouflages extraordinaires. Les camouflages anglais sont plus traditionnels ou classiques allant du brun , vert, voir gris en général. Les avions américains dans leur ensemble sont argent et se distinguent par leur marquages d'identifications. Les avions russes passent du vert olive a un velouté tres joli de bleu et de gris.

Voila, je pense que j'ai fait le tour. Bonne journée . Amicalement Jean-Jacques

Amicalement JJ

Alain C a écrit:Je suis admiratif, pourrais tu un jour (pas trop lointain tout de même) nous expliquer les différentes phases de la mise en peinture et la réalisation des reliefs. Je ne dois pas être le seul à m' interroger sur le sujet.

Alain,
Voici comment j'ai peint le camo de ce 109:
_ J'ai commencé par plusieurs voiles de Blanc Tamiya XF-2 dilués à 80% pression 1Bar.
_ Puis passage de façon aléatoire d'un gGris Gunze H305, dilué à 80% pression 0.8Bar.
_ Reprise avec le Blanc de base, avec la même dilution, pression 0.6/0.7 Bar,sur l'ensemble du camo, de façon à atténuer les
"taches" faites avec le gris.
Ce travail doit être fait avec la main légère, en passant plusieurs voiles très fins, afin de ne pas recouvrir le Gris.
_ Et enfin, reprise du Gris un peu plus diluer 80/90% c'est très très fluide, pression 0.6/0.7 Bar.
Je n'ai pas repris toutes les taches", juste quelques une, pour varier la densité du Gris là aussi, de façon aléatoire.
Pour le dessous de l'avion (intrados):
_Passage d'un Bleu tamiya XF-23, même dilution 80% à une pression de 1 Bar.
_ Reprise de chaque panneau avec du Bleu Gunze H-417 pression 0.8 Bar, toujours garder la main légère et ne pas juste
éclaircir le centre des panneaux , mais là aussi travailler de façon aléatoire pour "marbrer" les panneaux.
Petite précision, pour les peintures Tamiya XF, qui sont mates, je mets du vernis brillant pour les satinés, de façon à ce qu'elles soient plus faciles à utiliser à basse pression.
Voilà, j'espère que mes explications sont assez claires.
Bien à toi,
Sergio.

Eh ben dit donc. Les mélanges, la recherche et la dilution, c'est ce qu'on appel de l'art. C'est un pas a pas a retenir qui n'est pas a la portée de tout le monde. Il faut de l'entrainement , des essais et a l'évidence un certain savoir-faire.

Bonsoir Sergio.
Super ces explications très détaillées et précises.
J'aimerai bien avoir ta maitrise sur le maniement de l'aéro .
Je te dis et
Amicalement.
Daniel.

 à tous,
La suite avec les marquages peints à l'aide de pochoirs maison, sauf pour les croix d'intrados, le cœur et les svastikas.



















Sergio  

Je suppose que c'est la fameuse tulipe noire de Hartmann en tenue hivernale, as aux 350 victoires ?

Bonne journée  JJ

michaud a écrit:

Bonjour Sergio

Je suppose que c'est la fameuse tulipe noire de Hartmann en tenue hivernale, as aux 350 victoires ?

Bonne journée  JJ

Tout à fait Jean-Jacques!
Sergio

Le Messerschmitt 109 G est un mythe dans la Luftwaffe comme le Spitfire dans la RAF .
Certains chefs d'escadrilles équipées de FW 190 préféraient garder leur 109 malgré certains de ses défauts. L'étroitesse de son poste de pilotage et de son train d'atterrissage, le blocage des commandes a hautes vitesses et les montants de pare-brise occultant la vision sous certains angles.
Malgré cela, ils appréciaient sa vitesse ascensionnelle et faisaient corps avec la bête.
Certains faisaient même lustrer le fuselage de leur appareil pour gagner quelques kilomètre-heure notamment pour la chasse aux Mosquitos, véritable cauchemar de la Luftwaffe qui n'arrivait pas a intercepter la merveille de bois .

Bonne soirée JJ

Bonsoir JJ.
pour se rappel de l'histoire.
Amicalement.
Dan.

 Sergio

Magnifique suite de ce Messerschmitt      

Et merci pour tes explications sur la mise en peinture. C'est effectivement tout un art qui doit demander une sacrée expérience ... avant d'en maîtriser la quintessence.

Amitiés

Xavier

Bonsoir Sergio,

Je suis du même avis que Xavier ! Il faut, en effet, une longue pratique pour en arriver à ce degré de finition.

Je continue à suivre ce montage avec plaisir, même si je n'ai pas encore tout compris pour la peinture, mais je pense qu'il me faudra appliquer tes conseils sur un carton ou bout de bois, pour mieux les comprendre !

Bonne continuation.

Bonne nuit.

 tous,
Une petite suite avec l'hélice et le train d'atterrissage, le reste de l'avion avance bien, c'est presque fini.









La suite arrive très vite.
Sergio.

La finesse et la délicatesse d'exécution est à tomber.........C'est super top moumoute.

Que dire, ha oui j'ai pas d'moumoute
Superbe travail

Bonsoir Sergio.
Ton travail est remarquable.

Amicalement.
Daniel.

Très jolie travail , merci pour tes explications sur la mise en peinture, il existe des bouquins sur la question ?, comment démarrer sans trop ramer ?

Je suis en silence ... mais je suis  

Sergio, si tu as besoin d'assemblages photos, n'hésite pas à me demander

Alain C a écrit:Très jolie travail   , merci pour tes explications sur la mise en peinture, il existe des bouquins sur la question ?, comment démarrer sans trop ramer ?

Bonjour Alain,
Je ne sais pas si il existe des bouquins sur le sujet, perso je travail comme je le sens et aussi beaucoup d’entraînements  sur feuilles de papier, chose que je fais encore pour chaque nouveaux modèle.
Ça me permet de trouver les bonnes dilutions et pressions, et quand je n'y arrive pas, après plusieurs essais, je n'insiste pas, je reprend le lendemain, plus sereinement.
Bien à toi,
Sergio:a019:

Hello Phillipe,
Merci à toi pour ta proposition, je ferai surement appel à toi, pour un montage futur.
Bien à toi,
Sergio:a019:

fombec6 a écrit:... beaucoup d’entraînements  sur feuilles de papier ...

Ah ouai

Petite astuce vraiment basique qui doit être très utile surtout pour un débutant

La question que je me pose :
La feuille de papier est forcément plus absorbante que le plastique !
Donc elle ne te sert pas pour régler la consistance de la peinture mais plus pour obtenir la teinte ou l'effet désiré

Je ne pratique absolument pas l'aérographe, du moins pas encore et le problème de la dilution a toujours été pour moi
du domaine de l'alchimie ou plutôt du pifomètre !
Vous autres aguerris à cette technique, comment procédez-vous pour obtenir les bons dosages de dilution ?
Vous le faites sur des balances de précision ? à l'aide de pipettes graduées ? autres ?
Je suppose également que la bonne dilution est aussi en rapport avec l'aiguille et le matériel utilisé ?

Merci Sergio

En effet, tu as mis le doigt dessus. Béotien de l'aérographe, je pense que la pipette, le nombre de gouttes de peinture avec le diluant et le diamètre de l'aiguille jouent un rôle essentiel .
Apres, c'est le dosage de la pression exercée sur le diffuseur et le point ou la pièce a peindre qui fait la différence. Le nettoyage minutieux pratiquement constant apres usage permet de conserver un instrument de qualité