La Bretagne, trident de granit
Je vais bientôt achever le vaisseau la Bretagne de 110 canons issu du kit Altaya.
Vous me connaissez, j'essaye, en réalisant une maquette de " coller " avec sa carrière et l'histoire. J'ai changé sa figure de proue en me basant sur les archives de la marine qui présentait un lion plus économique a réaliser en remplacement de la figure féminine représentant la Bretagne trop abimée. Ce lion a été sculpté dans un bloc de buis. Les différentes poupes de maquettes présentées par les maquettistes montrait une poupe et un tableau de poupe de couleur uniforme copiant sur le modèle du musée de Brest. D'apres les archives, nombre de navires avaient des tableaux de poupe et leur couronnement arborant des couleurs plus ou moins vives. Aussi ai je suivi cette indication pour essayer encore de " coller" a la réalité en mettant quelques couleurs en trop être flashy .
J'ai ajouté quelques cages a poules en m'inspirant d'un navire du musée de la marine le Sans-Pareil de même force. Quelques personnages pour donner un peu de vie a l'ensemble me semblaient appropriés.
Le kit Altaya semble de bonne facture en général et cette Bretagne sans être sur qu'elle soit a l'identique de l'original en est sans doute tres proche.
Ce bâtiment est reconnu par les spécialistes de l'archéologie navale comme étant le premier trois ponts a avoir de réelles qualités marines par rapport a ses prédécesseurs. Si son défaut principal a été pendant toute sa carrière un cruel manque d'étanchéité , celui-ci a été constamment surveillé et traité.
Le vaisseau la Bretagne est aussi un symbole d'une province célèbre par son histoire et sa ténacité dans l'épreuve. Ce navire n'a jamais été pris par l'ennemi.
A la bataille de Ouessant, il ( ou elle ) failli bien couler le ( ou la Victory ).
Il faut savoir que pendant cette bataille les navires français ne pouvaient pas pendant une des phases du combat utiliser leurs batteries principales, la mer aurait peu s'engouffrer dans les sabords. Les Anglais eux pouvaient utiliser leurs 32 livres a loisir.
Dans Origines des voiles royales paru dans la revue Navires et histoire, j'ai présenté ce chapitre sous le titre de Ouessant a la Chesapeake. Dans le radoub, vous le trouverez au rendez vous le l'histoire navale apparu le 25 janvier 2016 message 150.
Le dernier combat de la Bretagne paraitra dans la revue Gloire et empire no 71 en avril 2017 sous le titre: La marine française sous la terreur. Les Anglais voulait capturer un convoi de blé venant d'Amérique, c'était leur principale mission. La bataille eu plusieurs phases dans une mer démontée. Le combat commença le 9 prairial ( 28 mai 1794 et se termina le 13 prairial. Nous eûmes 6 vaisseaux prit et un coulé. L'épilogue de la bataille fut le naufrage glorieux du Vengeur du peuple de 74 canons. Ne pas confondre avec un autre Vengeur qui , lui était un 64 canons ,ancien bâtiment de la Compagnie des Indes mis aux standards de la Royale qui eu la plus longue carrière et la plus mouvementé dans notre marine.
L'escadre anglaise échoua dans sa mission principale. Le convoi de blé parvint a Brest en ayant fait en plus quelques prises.
Cet article m'a été spécialement commandé par Mme Griffon de Pleineville, conférencière a la Sorbonne auteur de plusieurs ouvrages sur les campagnes napoléoniennes en Espagne.
La Bretagne ne prendra plus la mer. Jugée trop vielle, ses réparations jugées trop onéreuses, elle fut démantelée quelques temps apres remplacée par une classe supérieur, les 118 canons de Sané.
Bonne journée Amitiés jean-Jacques
Dernière édition par michaud le Sam 10 Oct 2020 - 17:29, édité 6 fois